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Contes de Hanouka

Objet musée

Numéro d'inventaire : 03727
Titre : Contes de Hanouka
Dénomination contrôlée : Livre
Désignation de l'objet : Kislev (pseudonyme de Fernand Levy-Wogue (1867-1944), "Contes de Hanouka" (Hanoukkah) , éd. Librairie Durlacher, Paris, 1922, 223 p. Le recueil de contes de Hanouka contient trois récits : "La lampe de Hanouka", "Le Schir Hayichoud" et "Le Benschen.
Matériaux : Papier, encre
Techniques : impression
Dimensions : 18,7 cm x 12,0 cm
Mode d'acquisition : don
Source de l'acquisition :
Personnes/Organisations liées : Kislev; Librairie Durlacher
Datation (période) : XXe siècle
Date de production : 1922
Provenance géographique : France, Paris
Provenance géographique : Paris
Informations historiques : Contexte historique: Les nombreux rituels de prières à l’intention des juifs de France, publiés tout au long du xixe siècle révèlent les transformations identitaires du franco-judaïsme, liées au passage de l’émancipation à l’intégration. En introduisant la langue française dans le texte hébraïque, en s’efforçant de préserver l’usage traditionnel ou au contraire, en désirant le moderniser, ces différents rituels illustrent les diverses tendances du judaïsme français : conservatrice, réformatrice ou tout simplement pragmatique. De plus, l’appareil didactique du nouveau rituel redéfini son rôle initial : ce n’est plus seulement un livre de prières mais également un outil didactique au service de l’instruction religieuse. Une fois encore, l’étude approfondie du livre révèle son rôle d’agent culturel dans une société en changement. L’écrivain: Kislev - pseudonyme de Fernand Levy-Wogue (1867-1944). Professeur agrégé de philosophie, chevalier de la Légion d’honneur. Professeur au Lycée de Sailly à Paris. Résistant, mort pendant la guerre. La maison d’édition: Éd. Librairie Durlacher de rite ashkénaze. Hébraïsant et éditeur, surtout connu pour sa traduction en français de la liturgie juive. Sa maison d'édition a été reprise par son fils. La maison d’édition collabore à plusieurs reprises avec Levy-Wogue, notamment pour la traduction du Pentateuque de ce dernier. Les 3 Contes de Hanouka La lampe de Hanouka : Le conte raconte l’histoire d’Élie Mayer, un Juif pauvre vivant dans une vieille maison du Marais. Un enfant nommé Paul s’empare d’une lampe appartenant à Mayer, découvrant à l’intérieur un parchemin vieux de famille qui révèle des valeurs morales profondes et un héritage de dignité. Thèmes: mémoire, héritage, espoir. Le Schir Hayichoud Dans une petite communauté juive d’Alsace, un rabbin polonais de passage est invité chez le parnass (notable) pour le dîner du vendredi soir. Pour remercier son hôte, il raconte une histoire : un juif de cour ("Hoffjude") doit, sur un pari insensé, apprendre à un ours à “prier” (lire une prière), ce qu’il réussit en appliquant du miel sur les pages d’un livre hébraïque, habituant l’ours à les “lire”. À la fin, le parnass comprend la leçon du conte : le “Schir Hayichoud” (le chant d’unité ou d’union) peut être récité d’une manière qui semble mécanique, sans véritable compréhension, tout comme l’ours “lit” sans les mots, si bien que la pratique sans sens peut perdre son âme. Thèmes: sincérité, tradition, humilité. Le Benschen : Lazare Schneider, riche et isolé, retrouve sa part juive en invitant deux de ses employés juifs à dîner. Le moment où ils disent la prière de grâce (“benschen”) le touche profondément, et il finit par leur léguer son entreprise comme geste symbolique de transmission spirituelle. Thème: identité, transmission, réconciliation.