Ces pierres qui nous parlent...Mémoires juives et patrimoine bruxellois, Le cimetière du Dieweg au XIX ème siècle
Objet musée
Numéro d'inventaire : 03482
Titre : Ces pierres qui nous parlent...Mémoires juives et patrimoine bruxellois, Le cimetière du Dieweg au XIX ème siècle
Dénomination contrôlée : Livre
Désignation de l'objet : Ces pierres qui nous parlent... Mémoires juives et patrimoine bruxellois, Le cimetière du Dieweg au XIXe siècle, Philippe Pierret, éd. Didier Devillez, Bruxelles, 1999, 192 p., n° 60/100, ISBN 2-87396-027-2
Matériaux : Papier
Dimensions : 25,0 cm x 20,0 cm
Mode d'acquisition : don
Source de l'acquisition :
Personnes/Organisations liées : Pierret, Philippe;
Devillez, Didier
Datation (période) : 1999
Date de production : 1999
Provenance géographique : Belgique, Bruxelles
Provenance géographique :
Informations historiques : Les communautés juives de Belgique, n’obtenant pas de « perpétuité » pour ses concessions, étaient obligées depuis la fin du XVIIIe siècle de translater régulièrement les défunts et leurs monuments. La comtesse Coghen, propriétaire du quadrilatère boisé qui dévale en direction de la carrière de Saint-Job, cèda le terrain à la commune d’Uccle en 1867.
Grâce à l’entente cordiale entre le Grand-Rabbin Elie Aristide Astruc et le bourgmestre Louis Defré, on peut encore voir aujourd’hui le plus vaste champ de repos pour les Juifs du XIXe siècle. En effet, après la fermeture de l’enclos de Saint-Gilles (1829-1877), le cimetière du Dieweg deviendra un havre de paix pour près de trois mille personnes.
Les monuments et pierres sépulcrales qui surgissent aujourd’hui, de-ci de-là, de l’épais feuillage, arborent une mosaïque de langues (anglaise, allemande, hébraïque, néerlandaise, française, et yiddish) qui, au travers des citations bibliques et des textes profanes, relatent les attitudes de nos prédécesseurs devant la vie, devant la mort.
Cette visite qui se veut avant tout redécouverte d’un lieu de mémoire juive — l’architecture et la symbolique funéraires sont exemplaires à bien des égards —, nous entraîne dans un site en perpétuelle évolution étant donné la lente dégradation des monuments et la végétation, chaque année plus envahissante.